Lundi, j’ai rendez-vous au centre hospitalier pour retrouver une aide soignante et lui déposer un exemplaire de mon livre « Une vie fabulentielle ». En en parlant avec ma fille, je lui ai expliqué que je ne savais pas si nous allions nous retrouver sur le parvis de l’hôpital ou si j’allais entrer dans l’établissement. En effet, à ce moment-là, je pensais que tout dépendrait de comment je me sentirais car ce lieu est chargé énergétiquement avec la maladie, le stress, des peurs, etc.

Alors ma fille m’a répondu, en toute simplicité : « Pourquoi y vois-tu seulement le négatif ? C’est aussi un lieu dans lequel les gens guérissent »

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Elle a tellement raison !

Ce lieu est tout cela. Il n’y a pas besoin de polariser les choses, de voir ce lieu en noir ou en blanc, de tomber dans une certaine dualité.

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Ce qui compte, c’est d’être à l’aise avec les deux réalités de ce lieu Et ainsi, comme une pièce tient en équilibre grâce à ses deux faces, je peux retrouver mon propre équilibre interne et donc ma sérénité

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C’est une pratique que j’ai apprise avec Christian Junod en atelier intensif, que j’utilise personnellement et qu’il m’arrive de proposer en accompagnement quand cela me semble approprié

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Donc demain, peut-être irai-je dans cet hôpital, peut-être resterai-je devant, je me sens bien avec ces deux possibilités

Merci à ma fille de m’avoir partagé sa perspective des choses On grandit ensemble

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