J’entends ou je lis souvent la phrase « Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Pourquoi est-ce que mon enfant/mon proche vit cela ? Qu’a-t-il/elle fait pour mériter cela ? »
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L’histoire qui se raconte derrière ce questionnement est que la personne subit une punition via cette situation …
Que, de fait, la personne a mal agi, voire est/a été une mauvaise personne …
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Plus on croit cela, plus la vie amène des preuves de cela car c’est une sorte d’auto-proclamation (même si d’autres parts de nous veulent tant sortir de cette situation, hein)
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Et si cette situation n’était pas une punition mais le contexte idéal de transformation, de grandissement dont nous avons besoin (aussi spécial/tordu que cela puisse paraitre au premier abord ) ?
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La vie n’est pas contre nous, elle est avec nous … même si, à certains moments, on ne comprend pas franchement le propos de ce qu’on vit
Je peux vous dire que je sais de quoi je parle, je me suis souvent posée cette question fatidique «Bon sang, pourquoi je vis cela ?» … et cela m’arrive encore par moments
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Dans la sémantique, se demander « pourquoi je vis cela ?» est beaucoup plus soutenant que se demander «Qu’ai-je fait pour mériter cela ?». Vous voyez la différence ?
«Pourquoi je vis cela ?» est orienté compréhensions donc solutions
«Qu’ai-je fais pour mériter cela ?» est orienté punition donc stagnation, répression, maintien des chaines.
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Je crois profondément que toutes les circonstances complexes que l’on vit, aussi difficiles qu’elles soient, sont des opportunités d’apprentissages, de transformations.
Pour moi, il y a deux types de moments : les moments de réussite et ceux d’apprentissage, de déploiement
Je vous avoue que je viens de vivre une longue période d’apprentissages divers et variés
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Lors de ce type de période complexe, je fais quoi pour me sentir mieux en attendant d’intégrer la nouvelle leçon de la Vie ?
Je vide mon sac toute seule sur mon cahier ou auprès d’amis, de proches, avec cette intention de déposer, de libérer, de m’ouvrir à autre chose de plus soutenant (pas de me noyer dedans ni de surcharger l’autre)
Je m’autorise à pleurer, à tempêter, à crier, à laisser les parts de moi qui souffrent exprimer leur peine car ainsi je les reconnais, je les honore, je leur fais de la place … et elles s’apaisent, étant reconnues
Je pratique de la libération émotionnelle, notamment en tapotant (cf. EFT)
Je libère mes résistances en m’ouvrant à la possibilité de découvrir le cadeau de cette expérience, en acceptant le changement qu’elle va m’apporter
Je vois ce qui est quand même bel et bien là, les petits et les grands pas que j’ai déjà fait
Je me chouchoute (j’apprends à être encore plus indulgente avec Moi-M’Aime)
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Un pas après l’autre …
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